Entre Chine et États-Unis, « le moment de l’Europe » pour une nouvelle mondialisation ?
Donald Trump réélu : les États-Unis continuent leur Trumpisation. La zone euro devient l’endroit sûr. Les bourses baissent et l’or monte, dans la crainte de la résurgence d’une récession, géopolitique ou virale. La zone euro investit dans la « résilience » de ses écosystèmes, les rendant moins sensibles aux tensions mondiales et plus « verts ».
Joe Biden élu : les États-Unis entrent dans une phase de Bidenisation. Il lance une politique plus sociale à l’intérieur et téléphone à ses « anciens alliés ». La Chine sonde sa politique, teste sa réactivité, notamment en mer de Chine. La zone euro va mieux, mais n’oublie pas ce qu’elle vient de vivre. Elle doit se renforcer, car la concurrence sera plus violente, pour rattraper le PIB perdu.
Trump ou Joe ? La zone euro exploite la situation à partir de sa seule richesse : la taille de son marché, en exploitant les données qu’il procure. À chacun son pétrole ! Une politique industrielle européenne se met en place, autour de champions européens de l’information et de la consommation, de champions de l’information et de l’automobile, de l’information et de la santé… Elle pèse par son exemple et son poids économique.
Dans tous les cas, il faudra être plus courageux.
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