Epargner de l’argent, c’est le perdre ?
Un(e) épargnant(e) français(e) appelle sa banque.
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Un(e) épargnant(e) français(e) appelle sa banque.
Mais pourquoi donc, ils sont si utiles ! Sans date limite de validité, ils me permettent de faire les achats que je veux, où et quand je veux. Ils sont une part de ma liberté. Et anonymes ! Mais cet avantage, c’est leur « inconvénient » et le début de leurs problèmes. Avant, l’inflation s’occupait en effet de les croquer : à 10% l’an, en garder était héroïque ! Mais à 1,4% en zone euro, c’est rationnel ! Donc, il faut changer la traque. Le fisc est toujours d’accord, la police et la douane aussi, les docteurs qui soignent les drogués, pareil. Et vient maintenant la Banque centrale ! Quoi !
Dans 8 mois, Mario Draghi quittera la Banque centrale européenne.
« Oui bien sûr », tweete le Président Trump le 20 juillet. « Chine, Union européenne et autres ont manipulé leurs changes et leurs taux d’intérêt à la baisse, pendant que les US montent leurs taux et que le dollar devient chaque jour plus fort, ce qui nous prive de notre gros avantage compétitif. Comme toujours, pas un jeu égal ». Il reprend ce message fin août, d’autant plus qu’il voit la Banque centrale américaine monter ses taux en septembre et en décembre, en attendant 2019.
Elle finira par arriver. Et tout sera fait pour qu’elle se déclenche courant 2021… après la réélection de Donald Trump, dont le mandat s’achève le 20 janvier 2021. En effet, pour réussir autant que possible les élections intermédiaires de novembre 2018 et préparer la campagne de 2020, il faut absolument que l’économie – et la bourse – « tiennent ». C’est la base de la stratégie économique, fiscale, financière et sociale de Donald Trump, avec son volet monétaire géré par la Banque centrale américaine, alias Jerome Powell, son patron. Calcul conspirationniste, rêve, cauchemar ? En tout cas, c’est la meilleure base de travail pour imaginer les mois à venir.
Des taux d’intérêt trop bon marché : voilà le risque ! Selon la Banque de France, en 2014, entre 2 et 3% des petites et moyennes entreprises et autour de 1% de l’ensemble formé par les grandes entreprises, entreprises de taille intermédiaire et holdings, s’endettent à des taux trop bas par rapport à leur risque. Pour les grandes entreprises et les holdings, 10% des crédits auraient été accordés « à des taux particulièrement bas ». Magie des chiffres : 1% du nombre, c’est 10% des montants !
Tous les grands pays du monde ont des déficits budgétaires importants, sinon croissants. Les Etats-Unis viennent en tête, avec un déficit budgétaire prévu pour cette année au-delà d’un trillion de dollars, pratiquement le double de celui de l’année dernière. Et ce n’est pas fini.
Janet Yellen (Présidente de la Banque centrale américaine) : Mario, Trump va me virer ! Mario Draghi (Président de la Banque centrale européenne) : Pas de panique, avec lui on ne sait jamais. Je sais que tu es trop Démocrate, et pas … Suite
Guerre avec la Corée du Nord, nouvelles tensions avec l’Iran, ou ailleurs : voilà les questions géopolitiques du moment.
C’est l’idée que propose Steven Mnuchin, le candidat au poste de Secrétaire au Trésor américain.