La relance est-elle possible?
De nombreux plans de relance sont tentés en Europe et aux USA mais ceux-ci peuvent-ils fonctionner avec le spectre d’une deuxième vague de Covid-19 et une explosion des dettes?
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De nombreux plans de relance sont tentés en Europe et aux USA mais ceux-ci peuvent-ils fonctionner avec le spectre d’une deuxième vague de Covid-19 et une explosion des dettes?
C’est le moment : l’horizon s’éclaircit un peu, pour l’économie et l’emploi en France. Préparez les ingrédients, d’abord toniques. Ajoutez ensuite des sucres lents, sous formes de profits
L’ « ardente obligation » nous revient ! Nous revoilà le 3 janvier 1946 avec Jean Monnet, pour rebâtir le pays détruit par la guerre et discuter avec les partenaires sociaux.
La dette publique française ne cesse de croître par rapport au PIB 20% en 1978, 100% en 2019, 120 % en 2020 et après ? Cette année, il faudra 130 milliards d’euros pour rembourser la dette qui vient à échéance, plus 150 … Suite
La France et l’Allemagne ont annoncé un grand plan de relance de l’Europe de 500 Milliards. Mais cette manne pose plus de questions que de réponses : est-ce #suffisant? les pays comme l’Autriche et les Pays-Bas vont-ils accepter? cette Europe de la redistribution est-elle envisageable?
Bien sûr, le profit des entreprises ne tue pas le COVID-19 : il aide à soutenir l’activité, l’emploi et à mieux repartir. Ce n’est pas si mal. Bien sûr, le virus ne lit pas non plus les bilans des entreprises pour attaquer ici ou là. Mais quand les profits sont faibles…
Aujourd’hui, les économies s’effondrent partout et sans bombes, avec leurs cortèges de faillites, de chômage et d’explosion des déficits budgétaires. Nous avons trois possibilités
A la suite de politiques de Quantitative Easing, l’ensemble des banques centrales du monde se trouvent dans un corner.
Les grands pays, Etats-Unis et Europe en tête s’endettent à des prix extrêmement faibles permettant aux petits pays de faire de même. Mais cet argent « facile », s’il n’est pas utilisé pour faire des réformes, se transformera en piège.
Alors : faut-il s’embêter pour augmenter les impôts et réduire les dépenses publiques, ou bien s’endetter plus et en profiter, ou encore diminuer le déficit grâce à la baisse des taux ?