C’est presque la seule chose qui nous reste à souhaiter ! L’Allemagne a une croissance qui est le triple de la nôtre et un taux de chômage la moitié.
Mais les salaires y augmentent désormais un peu plus vite que chez nous, l’inflation y est également plus forte qu’ici et la baisse des prix industriels semblable. Donc les profits plus sous pression qu’ici.
Ce que nous n’avons pas pu obtenir ici par la modération salariale, avec des salaires réels qui montent toujours en dépit d’un chômage fort et d’une croissance faible, va-t-il donc se produire à l’inverse là–bas, avec une inflation qui va monter encore, devant le plein emploi ?
Attention cependant : l’Allemagne n’a pas dit son dernier mot. Elle a des entreprises plus profitables d’abord. Elle peut ensuite importer plus, soit des biens moins chers – venant de l’Est notamment, et des talents moins chers aussi – venant de partout !