« Mieux » répondent les économies développées. « Nous avons plus de croissance, sans inquiétudes inflationnistes ». « Notre chômage baisse » disent même Etats-Unis, Royaume-Uni et Allemagne. Et celle-ci ajoute : « je suis quasiment en plein-emploi ». Moi, dit le Japon, « je suis une sorte de miraculé : un rebond de croissance et plus encore d’inflation, avec des taux courts et longs réels négatifs et des Japonais qui continuent d’acheter sans broncher mes bons du trésor ! »
« Et vous, France, on ne vous entend pas beaucoup ? » demandent les autres.
« Moi, dit la France, j’ai moins de croissance que vous tous et plus de chômage. J’ai moins d’inflation que vous tous aussi, vous vous en doutez. Mais ma dette publique se vend dans le sillage de celle de l’Allemagne, quoique en termes nominaux. Et il se trouve que ma dette réelle est plus chère. Angela s’endette à 10 ans à 0,1 % hors inflation et moi à 0,7 %. Je ne dis rien, des fois qu’on me repère… »