C'est très simple : calmer le jeu autant que possible aux Etats-Unis et profiter du fait que les taux à long terme montent en zone euro, tout comme l'euro lui-même. Ceci l'aide, mais c’est Donald Trump qui ne l'aide pas !
Alors, elle va répéter que la croissance américaine se poursuit, en quasi plein emploi, et mieux encore sans inflation significative. Il y a certes des pénuries d’emplois dans certains domaines – construction, high tech… mais, en sens inverse, les destructions d’emplois sont fortes, notamment dans la distribution, en liaison avec les achats directs par Internet. Au fond, la reprise économique américaine se produit avec un changement important de nature des activités et des emplois, ce qui permet à l’inflation de rester modérée.
En répétant qu’elle ne va pas monter fortement les taux d’intérêt, Janet Yellen soutient la croissance et la bourse. Elle est ainsi, dans ces temps compliqués de la politique de Donald Trump, avec tous ses blocages, affaires politiques et judiciaires, son meilleur soutien ! Le paradoxe est évident. Il n’est pas sûr qu’il lui en soit reconnaissant !