Trump téléphone à Poutine avant le « Super Tuesday » du mardi 3 mars

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Memento du traducteur de Poutine : Président ! Ce que les Américains nomment « Super Tuesday » est décisif pour connaître le candidat démocrate opposé à Donald Trump. Ce 3 mars, 16 états votent pour 1357 délégués sur un total de 3979. Ces États sont Californie surtout pour 415 et Texas pour 228, puis Caroline du Nord, Virginie… alors que jusqu’à présent seulement 155 ont été « répartis ».

 Trump téléphone à Poutine avant le « Super Tuesday » du mardi 3 mars

Donald Trump : Président bonjour, je peux te parler sans problème ?

Vladimir Vladimirovitch Poutine : Bonjour Président, bien sûr : de mon côté, jamais de problème !

 

DT : J’ai compris l’allusion, j’ai en effet joué gros en parlant trop à ce comique de Président ukrainien, je ne me rappelle plus son nom déjà…

VVP : Zelensky.

 

DT : Merci… pour lui demander d’investiguer sur Hunter, le fils de Joe Biden payé 50 000 dollars par mois par un oligarque ukrainien gazier. Ca m’a vallu cet empeachment. Je m’en suis sorti… et pour finir Biden est plus touché que moi ! C’était mon principal opposant, comme disent ces médias pourris ! Tout le monde a vu que Biden était faible : il ne tenait même pas son fils!

VVP : Bien sûr, c’est pour ça qu’Obama l’a pris pour Vice-Président ! Je sais : j’ai de l’expérience !

 

DT : Moi aussi je savais, maintenant c’est tout le monde : ce Biden est modéré, parce qu’il est mou ! Et maintenant j’en viens, Président, au sujet de mon appel.

VVP : Je t’écoute.

 

DT : Voilà : Sanders creuse l’écart en tête. Il faut que tu continues à l’aider en m’aidant.

VVP : Tu sais que je n’y suis pour rien, mais j’ai quand même vu les résultats du Nevada où il aurait 46% des voix, devant Biden 19%, Butttigieg 15%, Warren 10% et Klobuchar 4%.

 

DT : Je vois que tu es au courant.

VVP : Déformation professionnelle. Et il a résisté à tout, lors du débat contre ses opposants le 26 février. C’est donc vrai que si Sanders avance encore, les modérés Biden et Buttigieg seront de plus en plus perdus, sauf surenchère à gauche, mais je n’y crois pas, ou à s’opposer plus nettement à lui, en disant que son extrémisme te fait élire. Ils ont compris !

 

DT : Mais c’est quand même incroyable ce qui se passe : ce Sanders est communiste !

VVP : Non : Trotskiste.

 

DT : Trot-qui ?

VVP : T’inquiète : les démocrates ne sont pas devenus communistes. Ils veulent que tu perdes et ne se soucient pas encore, je dis : encore, du programme Sanders d’augmentation d’impôts, de nouvelles régulations, ni de l’assurance Obamacare qu’il veut obligatoire. Donc « on » le soutient : c’est le traquenard !

 

DT : Mais il va s’en rendre compte !

VVP : Il n’a pas le choix : plus il va à gauche, plus ça marche pour lui dans les sondages. Mais les Démocrates modérés vont vite s’inquiéter pour leurs sous, jusqu’à ce que certains s’abstiennent ou que le parti se fissure.

 

DT : Donc tu l’aides encore, puisque les gens ne lisent pas encore son programme et se disent qu’ils auront quelqu’un de puissant pour me battre !

VVP : Oui, mais parce que c’est le début ! Il faut d’abord que Sanders, en étant extrême, batte Biden et Bloomberg, en faisant d’un de ces deux mous le « président des riches ». Alors, on passe à la phase II.

 

DT : Je te vois venir.

VVP : Bien sûr : la peur. Taxer les riches, réguler les entreprises et les banques, c’est du pur Sanders, mais c’est faire baisser les profits, donc la bourse. Les futurs retraités démocrates, ces quadras et quinquas qui votent pour te faire partir, vont voir baisser leurs comptes d’épargne en actions, donc leurs retraites futures. Et bientôt, qui sait, la Chine pourrait vendre de ses bons du trésor américain. Elle en a pour 1100 milliards de dollars (moi plus rien) : ce COVID-19 sera une excuse. Il leur faut trouver des sous. Alors, dans un mois ou deux, l’autre virus, celui de la peur Sanders, se répand : c’est difficile de vendre les bons du trésor US, le Dow Jones baisse encore, la construction faiblit…

 

DT : Mais ça ne m’arrange pas : je suis toujours Président !

VVP : Oui, mais toi tu ne fais pas peur aux marchés, Sanders oui. Il devra leur dire qu’il faut réduire le déficit budgétaire, pas en coupant dans les dépenses publiques ou militaires, la Chine est là, mais en montant les impôts sur les « moyens riches » cette fois. Il va taxer son électorat : c’est fini pour lui, toi tu viens et calmes le jeu !

 

DT : Et j’assassine ce coco de Sanders !

VVP : Non : ce socialiste, c’est assez.

 

DT : Et je reviens au pouvoir, avec Congrès et Chambre !

VVP : Il faudra y rester !

 

DT : Comment ? Zut, il a coupé !