Les risques montent, les bourses aussi

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Comment comprendre le regard que les marchés financiers jettent sur la situation économique et sociale que nous vivons ? Pas facile.

 

Si on avait demandé en début d’année à des experts de prévoir les cours boursiers, les taux d’intérêt et de change et même les croissances de nos pays en leur demandant de prendre en compte les événements suivants : montée des actes terroristes, Brexit, coup d’Etat en Turquie, tensions entre Chine et Etats-Unis, candidature de Mr Trump… on peut imaginer ce qu’ils auraient trouvé. Une croissance en berne, des bourses effondrées et la recherche éperdue de refuges, par exemple en Suisse.

Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui : la bourse américaine est au plus haut, les bourses européennes résistent. Comment comprendre cette situation ? Tout simplement par l’effet calmant des banques centrales, qui achètent des bons du Trésor et se sont engagées à continuer à le faire au cas où les choses deviendraient plus difficiles encore. Bref, les risques montent, et les bourses aussi, parce que les banques centrales sont là.