Malade imaginaire, la France ? Comment osez-vous ! Vous l'avez vue avec son chômage et sa dette, sans compter les violences qui montent partout ?
Oui j’ai vu. Je crois que c’est une « maladie du motoneurone ». C’est dans sa tête et à sa tête que tout se passe. Cette maladie trouble sa vision du monde, son imaginaire. Inquiète, elle hésite à continuer à se rénover. Et voilà qu’après le Brexit, c’est Trump ! Alors, comme elle devient plus fragile, elle est plus attaquée que jamais par des fous, qui savent ce qu’ils font.
Elle se met à broyer du noir. Elle ne voit plus ces jeunes et moins jeunes qui en veulent, ces entreprises qui se battent, ces innovations qui changent la vie, ces voisins qui s’en sortent. Elle ne voit plus ses amis. Elle s’immobilise et s’enferme.
Cette maladie se guérit par plus de réformes et d’échanges, par plus de coopération, au plus près des territoires. C’est le malade qui guérit la maladie !
Editions Economica