2019, l'année cahotique

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2019 c’est « politique d’abord, économie ensuite ». Mais pourquoi : « Politique d’abord » ? Réponse : parce qu’il s’est agi en fait, tout au long de l’année, de préparer les élections américaines, plus précisément la réélection (ou non) de Donald Trump. Alors, la première puissance du monde ne se soucie pas de soutenir la croissance globale. Pour maintenir son leadership, elle (ou il : Donald Trump) veut freiner la Chine, au risque de la faire capoter, sans penser aux conséquences. Et les autres pays payent les effets de ce choix, comme de petits bateaux dans le sillage d’un gros.

Et pourquoi donc : « Économie ensuite » ? Réponse : parce que les politiques monétaires font l’essentiel ! Elles font non seulement baisser les taux courts jusqu’à devenir négatifs, puis les taux longs, par des achats de bons du trésor financés par leurs banques centrales, ce qui soutient partout les bourses ! La croissance et l’emploi résistent alors aux États-Unis, d’où tout vient, avec toujours plus de dette toujours moins chère, ce qui n’est pas (encore) le problème. 2019 : l’année du miracle ?