Elle va mieux dit l’Insee, avec 0,5% de croissance au premier trimestre 2017 et autant au second. L'acquis de croissance au premier semestre 2017 sera donc de 1,1%. En continuant sur cette trajectoire, l’économie française peut ainsi atteindre 1,5 ou 1,6% de croissance cette année.
Pas sûr, nous dit Moody’s, qui s’inquiète du retard français en matière de déficit budgétaire et de dette publique. L’agence de rating craint que la montée de la dette se poursuive encore et que la stabilisation soit repoussée dans le temps.
Et pourquoi pas : l’économie française va tout simplement mieux parce que l’économie mondiale va mieux. Nous sommes portés par une vague qui part des Etats-Unis, touche les pays émergents, Chine notamment, atteint le Japon, l’Allemagne et les autres pays de la zone euro. Dans ce contexte, les bourses sont bien orientées et les entrepreneurs voient le futur de manière plus positive.
Cette réalité nous est favorable, mais à la condition expresse de ne pas nous laisser porter par cette vague et au contraire d’en profiter pour réduire nos propres déficits. Ce sera plus efficace et moins pénible. Et personne ne comprendrait que nous ne profitions pas de cette occasion inespérée.
L’économie française avance avec les autres, elle doit en profiter pour accélérer.