Il y a quelques mois encore, début 2016, les données économiques étaient mieux orientées. L’investissement repartait, le chômage reculait...
Certains hommes politiques pouvaient dire « Ca va mieux », dans l’espoir de galvaniser les foules et avec l’idée aussi de préparer des budgets 2016 et 2017 plus favorables.
Mais une série d’actes terroristes, le Brexit, le coup d’Etat en Turquie, les tensions entre Chine et Etats-Unis, sans compter une campagne électorale américaine qui s’annonce aussi violente qu’incertaine ont changé le paysage. Si l’Insee annonce un léger ralentissement de l’activité à la fin du deuxième trimestre, les enquêtes auprès des entreprises sont bien plus inquiétantes pour le futur. Ce seront moins de croissance, moins d’investissement, moins d’embauche.
Le FMI a annoncé ainsi pour 2017 une croissance à 1,2%, suivant 1,5% en 2016, alors que les prévisions officielles restent à 1,5% pour l’année prochaine. Donc, dans les esprits, ça ne va pas mieux et, malheureusement, ça peut se produire.