Européennes : les droits de l'homme, avec ses devoirs

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 Européennes : les droits de l'homme, avec ses devoirs

Cette Déclaration date de 1789, il faut la mettre à jour ! Il ne s’agit plus d’oublier les femmes, ce dont s’est occupé Olympe de Gouge en 1791, ou l’humanité, c’est la déclaration de 1948, mais des devoirs de l’Homme face à ses droits, quand la Russie et la Chine s’en mêlent.

Tout avait bien commencé : « Les Représentants du p-Peuple Français… ont résolu d’exposer, dans une -Déclaration solennelle les droits… de l’Homme, afin qu’(elle) leur rappelle… leurs droits et leurs devoirs ». Mais ils ne pouvaient penser à Poutine, Xi, Trump ou autres, d’où ces compléments.

Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. « Demeurent » : c’est tout le problème. La liberté et l’égalité sont des droits naturels d’où découlent contractuellement des devoirs. Ces devoirs sont d’instaurer la paix (interne et externe) et la prospérité : à ne pas oublier.

Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Répétition pour ceux qui n’ont pas compris : pas de République sans économie profitable et alliés puissants.

Art. 3. Le principe de toute souveraineté réside dans la Nation. Cette souveraineté, par exemple de frontière ou de monnaie, peut être partagée, mais à condition d’être défendue.

Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Il faut donc à la loi les moyens de se faire appliquer.

Art. 5. La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Nuisibles à l’écosystème par exemple, ce qui implique de les calculer, avec les moyens de les résorber.

Art. 6. La loi est l’expression de la volonté générale. Ceci veut dire sanctionner ceux qui la déforment, par deep fakes interposés.

Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi. Il faut donc donner à celle-ci les moyens d’investiguer, notamment en matière informatique, pour être crainte, donc respectée.

Art. 8. La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires. Nécessaires pour dissuader d’un forfait et pour mettre assez longtemps ceux qui l’ont perpétré hors d’état de recommencer. Autrement le droit n’existe pas, aujourd’hui moins que jamais.

Art. 9. Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable… L’enquête le dira, mais toute information pendant qu’elle se déroule, par presse ou réseaux sociaux, sera réprimée.

Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses. La laïcité sépare le civil du religieux, avec ses signes et ses manifestations. Elle fonde la liberté de tous et les devoirs de chacun.

Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme. Les déformations des faits, pour raisons politiques, religieuses ou mercantiles, seront poursuivies dans la nation ou en dehors.

Art. 12. La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique. A entretenir, selon les comportements des citoyens et les menaces qui pèsent, surtout extérieures.

Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution des citoyens est indispensable, en raison de leurs ressources. L’impôt doit être perçu pour faire fonctionner l’État, payer l’armée, ses salariés. Il est d’autant plus élevé que les ressources de chacun le sont. Il s’agit de logique et de civisme, non d’une vision égalisatrice.

Art. 14. Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer les fondements. Si les dépenses publiques dépassent les ressources, un recours à la dette s’impose — sauf si l’écart s’installe. Chaque citoyen devra alors contribuer plus, mais seulement après examen des prévisions de dépenses.

Art. 15. La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. C’est un devoir de sanctionner les abus, comme de recenser les besoins, avec leur financement, qu’il s’agisse de santé, de technologie ou d’armement.

Art. 16. Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. Pas de droits sans devoirs : c’est le devoir du droit.

Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique… l’exige… pour faire toujours vaincre la liberté.