Les chiffres sont parlants : la France est une puissance économique internationale, dont le tiers des emplois est hors de France, ceci hors banque. Ce taux monte même à 55 % pour les commerces et services marchands et à 41 % pour les industries. Les activités peu délocalisables (construction) ou encore peu internationales (agriculture) affichent des pourcentages bien plus faibles.
Hors France, la France est évidemment « très Union européenne », 13 % des emplois, suivie des BRICS (8 %) et des Etats-Unis (3 %), loin derrière. C’est dire que la délocalisation en fonction des coûts du travail, avec les BRICS pour l’industrie, et pour les marchés, toujours avec les BRICS, est importante.
Les entreprises françaises « sortent » donc, en Europe et hors d’Europe, attirées par la croissance et par des coûts de production favorables. On comprend, dans ce contexte, l’importance du renforcement de l’Union européenne et de nos liens avec les BRICS, Chine – ceci va sans dire – et Inde – ce serait mieux en le disant.