4 % de croissance perdus au cours des vagues prévisions des quatre dernières années : la crise est profonde chez les émergents. Elle vient des plus gros d’entre eux, des fameux BRICS. B pour Brésil, avec presque plus de croissance, R pour Russie, au bord de la récession, I pour Inde, avec une cure sévère pour réduire l’inflation, C pour Chine, avec 6 % de croissance « officiels », et S pour Afrique du Sud avec un change qui a perdu 14 % en un an par rapport au dollar… Et plus de 90 % des pays émergents sont aujourd’hui atteints par ce ralentissement.
La raison : au fond, les Etats-Unis, « acheteurs en dernier ressort », et la zone euro, « acheteurs en avant dernier ressort », en crise, ne jouent plus leur rôle. Ils achètent moins et se restructurent, gagnant en compétitivité. Et le processus se propage.
La solution : que les pays émergents coopèrent avec les pays industriels pour réduire leurs chocs mutuels en régulant mieux leurs échanges, et que les pays émergents se réforment, améliorant leur propre productivité, la qualité de leurs produits, et développent surtout leur demande interne.