La France ne pourra avancer que si elle se donne les mêmes objectifs de compétitivité que ceux que prennent les institutions indépendantes qui comparent, chaque année, les divers pays.
Or elle est dans les 30èmes du monde dans ces divers classements qui se font concurrence et qui retiennent plus de 100 pays. Pire, elle ne brille pas dans les grands pays de ce monde en matière d’attractivité économique et commerciale. Ainsi, parmi les 8 plus grands, elle est 6ème, suivie de la Chine, handicapée par la Banque mondiale pour des raisons de transparence et d’indépendance des juges en bonne part, et de l’Italie.
Certes les classements des pays se suivent sans se ressembler. Certes ils conduisent chaque fois à des débats passionnés. Certes les critères retenus sont toujours très nombreux et les méthodes sont âprement défendues par chacun. Nous n’allons pas ici discuter méthodologie et avons retenu quatre sources : IMD, the IMD World Competitiveness Center créé en 1989 dans le cadre de l’IMD à Lausanne, Doing Business, qui « mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 189 économies et certaines villes au niveau infranational et régional » et œuvre dans le cadre de la Banque mondiale et le World Economic Forum, qui se répand dans le monde depuis Davos et qui est committed to improving the state of the world through public-private cooperation.
Nous ne voulons pas entrer dans les comparaisons ou critiques de ces classements car l’essentiel est le message d’ensemble : la France est mal placée et, le plus souvent, dérape.