La question de la réforme a toujours été compliquée en France, et maintenant on en voit les difficultés, avec les Ordonnances, en attendant le logement ou l’éducation…
Pour réformer, la méthode classique a été la peur : changer ou périr, perdre son emploi, voir l’entreprise fermer face à la concurrence étrangère, au robot, à l’innovation. Ceci a longtemps marché, avec les tensions que l’on imagine.
Les programmes de réformes sont venus ensuite, avec une logique dite de « courbe en J » : des effets négatifs le temps de mise en œuvre des réformes, notamment dans l’emploi entre adaptation et rebond. Il fallait donc comprendre, accepter, mettre en œuvre puis attendre.
Mais ceci ne marche plus, parce que les chocs sont permanents, réactions des pays, des entreprises, des innovations de plus en plus fréquentes et importantes. Il faut donc changer en permanence, être aux aguets, agile et constamment formé. Facile à dire, indispensable sans doute, mais impossible sans cadrage d’ensemble, pour donner à tous les moyens de se préparer et de sécuriser. Changer toujours, mais en donnant un sens aux évolutions en cours, avec la stratégie mise en œuvre.