6 mai, 2018
Ecrit par Jean-Paul Betbeze
Les marchés financiers sont-ils fétichistes ?
Oui, mais pas seulement. Oui, devant eux, face à ce futur qu’ils ignorent, comme nous tous, ils plantent des repères, des marques, des signes, des chiffres ronds en général, entre totem et tabou. Ils craignent aussi des jours fatidiques : le vendredi 13 bien sûr, mais aussi les anniversaires des grands krachs boursiers (jeudi noir du 24 octobre 1929 ou 6 octobre 2008 des subprimes), sans oublier les « quatre sorcières », troisièmes vendredi des mois de mars, juin, septembre et décembre, où se soldent les grands contrats financiers à terme sur la Bourse de New York. Bref, la forêt financière est noire et hantée, et il faut y avancer !