Attendre la reprise « des autres » en zone euro, c’est attendre que « les autres » aient remis en état leurs entreprises, en investissant moins et surtout en baissant les salaires dans un premier temps – pour rebondir. Dans ce contexte, la reprise « des autres » se fait par leurs exportations, avec l’avantage en termes de prix que leur donnenet, par exemple, les baisses de salaires espagnoles ou italiennes, sans compter la modéraltion salariale allemande. Pensons-nous, dans ce contexte, vendre plus de produits d’entrée et de moyenne gamme si nos coûts de production augmentent plus que ceux des autres ? Et ce d’autant plus que ces salaires en baisse au Sud viennent précisément sur nos marchés ? Pensons-nous, alors, que nous aurons assez de redémarrage privé pour encaisser la réduction promise des dépenses publiques ?