La chose va finir par se savoir : Donald Trump travaille pour la Chine, en dépit des trésors d’imagination qu’il déploie pour mettre la Russie en avant. Certes, le conseiller spécial Mueller, ancien patron du FBI, retrouve les liens, réunions et démarches, depuis l’avocat Cohen jusqu’à Cambridge Analytica, qui ont aidé, sinon permis, l’élection de Donald Trump. Certes, on mesure ce qu’il a fallu d’intelligence analytique dans l’utilisation des données Facebook et d’extrême bêtise dans les messages envoyés à tel ou tel, pour le convaincre de « bien voter ». Mais criminaliser Moscou protège évidemment Pékin, qui ne dit rien. Poutine est le bad guy politique, Xi Jinping le partenaire commercial. Avec lui, il faut réparer les relations déséquilibrées entre les deux pays, héritées de ce mou nommé Barack Obama.