Le Docteur Knock le disait : « La santé est un état précaire qui ne laisse présager rien de bon ». Tout allait si bien, aux Etats-Unis ! La croissance était revenue, après cette crise de 2008 qui avait fait si peur. On avait craint un nouveau 29. Le bon Docteur Bernanke, patron à l’époque de la Banque centrale américaine, avait alors acheté des tombereaux de bons du Trésor, avec l’argent qu’il créait (la « machine à imprimer » de la Fed), pour éviter le pire et la déroute du dollar. Ayant terminé son mandat, il passe sa blouse au bon Docteur Janet Yellen qui continue, plus ses propres dosages : baisse du taux de chômage, hausse du taux d’emploi. Mais elle est poussée vers la sortie fin janvier (par Donald Trump), laissant une économie en croissance (2,6%), en plein emploi (4,1% de taux de chômage) et sans beaucoup d’inflation (2,1%). Arrive son successeur, Jerome Powell, pour administrer la clinique Trump et ses propres potions.