Trump a un point fort : être imprévisible. Il n’a cessé de le répéter dans sa campagne : les États-Unis sont trop prévisibles, ce qui les affaiblit dans les négociations. Pris dans leurs règles et lois, traités et amitiés, accords multiples, G7 et autres, plus les réseaux d’affaires et de production, ils ne peuvent bouger vite, a fortiori à contresens. Pas agiles, pas tactiques : un Gulliver enchaîné. Il faut casser cette logique. Etre imprévisible, c’est pouvoir aller aux deux extrêmes, et en même temps ! Kim Jung-un doit subir « le feu et la furie » de Trump, pour signer avec lui un accord le 12 juin ! Mais qui tire les ficelles ?