Où donc iront les marchés, eux qui aiment tant à se projeter, sans prendre trop de risques (bien sûr) ? Vers les vrais chefs sans doute : les Etats-Unis, le dollar, les leaders technologiques et boursiers – qui sont toujours les mêmes. Comme nous vivons en effet une situation terriblement complexe, d’autant plus que les rapports politiques dits « de force » sont plus interdépendants et instables que jamais, on peut penser que les marchés vont parier sur les colosses aux pieds les moins argileux ! La course aux armements deviendra celle aux bunkers d’épargne. Voici le moins incertain, pour les mois qui viennent.