Les données de croissance américaine confirment - par la très modeste croissance de l'emploi - une lente amélioration de l'activité. On verra plus tard les effets de la crise récente du shutdown, mais on sait bien que rien ne sera annoncé en matière de politique monétaire avant d'être sûr d'une solution budgétaire plus satisfaisante...
En revanche, pour ce qui concerne les pays très embarqués dans des politiques non
conventionnelles, et sans annonce de leur fin, tout va bien. Tel est le cas du Japon et
du Royaume-Uni (et bientôt du Canada ?). Le Japon connaît ainsi une croissance
sans précédent depuis plusieurs années. Quant au Royaume-Uni, il annonce une
croissance de 0,8 % au troisième trimestre, avec l’idée que sa croissance en
2013 sera plutôt de 1,5 % contre 1,2 prévus, en attendant 2,5 % en en 2014 et
au moins autant en 2015.
Les interrogations viennent de Chine, avec des questions permanentes sur la qualité du système
bancaire et financier. Les opérateurs de marché n’ont pas
oublié la tension sur la liquidité interbancaire de début d’année et se
demandent comment vont se gérer les crédits compromis octroyés par les banques
régionales. L’idée de bad bank(s) se développe. Reste à savoir comment tout
ceci va se mettre en place.
Les interrogations viennent également de la zone euro, avec une pression croissante
sur les banques, en liaison avec l’Asset Quality Review en préparation. Il y a,
on le sait, des questions sur les banques espagnoles et italiennes et,
d’autres, plus « sensibles » sur les banques régionales allemandes.
Les interrogations viennent également de la zone euro, avec une pression
croissante sur les banques, en liaison avec l’Asset Quality Review en
préparation. Il y a, on le sait, des questions sur les banques espagnoles et
italiennes et, d’autres, plus « sensibles » sur les banques régionales
allemandes
Tout dépend, comme jamais, des politiques monétaires…
Deloitte