Le spectre du populisme

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Un spectre hante le monde : le populisme.

 

Autour de nous, avec les élections en Autriche, le Brexit, ce qui se prépare aux Etats-Unis, sans compter la France bientôt, on peut avoir des interrogations sur l’évolution des résultats électoraux. De fait, la croissance est faible, et même s’annonce plus faible pour 2016. Le chômage s’enkyste et inquiète les jeunes, mais aussi les quinquas et ceux qui se trouvent peu ou pas formés, craignant de décrocher.

Face à cette crise qui dure depuis des années, les populistes offrent des solutions simples : se protéger, réduire les échanges, freiner l’immigration, organiser partout une préférence nationale. Il s’agit pour eux de sortir de la zone euro ou bien, aux Etats-Unis, de renégocier les traités, dont celui de l’OTAN. Comme on le voit, ceci paraît simple mais, évidemment, ne l’est pas et conduit à de nouveaux risques. Cependant, face à des auditoires inquiets, la simplicité des solutions a des attraits indéniables. Ce fut toujours la force d’attraction du populisme : faire simple, faire chez soi. Mais on sait que dans un monde de plus en plus global, avec des technologies qui sont à l’origine même du changement que nous vivons, tout ceci ne peut pas marcher. Le populisme est l’expression de la peur, le risque d’une violence, jamais une solution.