France : de bonnes nouvelles

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Markit le dit : l’Indice d’Activité Globale en France s’établit à 60,1 en novembre, son plus haut depuis six ans et demi. Selon le sondage, l’amélioration est bien répartie et se retrouve autant dans l’industrie manufacturière, où l’indice va à 59,7, que dans les services, où il se redresse à 60,2.

 

Les tarifs de vente seraient donc revus à la hausse, disent les chefs d’entreprise, comme les perspectives d’emploi. Selon Markit, en effet, le taux de création de postes se dresse à son plus haut depuis 16 ans et demi, soit mars 2001. Et, malgré cela, le taux d’accumulation des affaires en cours atteint son plus haut niveau depuis avril 2011. Les capacités de production sont donc plus sollicitées, annonçant (normalement) une amélioration future du marché du travail.

L’Insee le confirme : en novembre, le climat des affaires, déjà très favorable, s’améliore encore. L’indicateur gagne deux points, à 111. Il retrouve son niveau de janvier 2008, bien au-dessus de sa moyenne de long terme (100). Cette embellie se retrouve partout, rejoignant les niveaux d’avant-crise : celui de 2007 pour l’industrie, le commerce de détail et de gros, et celui de 2008 pour le bâtiment. Le climat de l’emploi continue de s’améliorer, à 109, très au-dessus de 100. Il s’inscrit au plus haut depuis l’été 2011, pas si loin de son maximum d’avant crise (115), fin 2007.

C’est l’emploi qui devra valider ces bonnes prévisions, sachant que les chiffres de Pôle emploi hésitent à marquer une avancée et que les derniers chiffres de l’Insee, selon l’enquête faite suivant les normes du BIT, ont plutôt montré une baisse. Tout va donc mieux dans les têtes et dans les marges. Il s’agit maintenant de passer à l’acte de l’emploi.