Allons-nous mieux ?

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La réponse est oui : le moral des ménages monte, et surtout celui des entreprises, à un niveau qui s’approche de celui d’avant crise.

 

La croissance continue d’accélérer de trimestre en trimestre, ce qui fait que les prévisions pour la croissance du PIB en 2017 sont désormais passées à 1,8%, contre 1,5% en début d’année. Le processus devrait se poursuivre l’an prochain, avec une croissance autour de 1,7%.

Les raisons de cette amélioration sont largement globales et plus particulièrement européennes. La situation économique mondiale s’améliore en effet, comme le montrent la hausse des échanges internationaux à 5% cette année et celle des cours du pétrole, entre 50 et 55 dollars le baril. Les grands pays vont mieux. Les États-Unis continuent d’avancer, mais aussi le Brésil et la Russie, qui récupèrent, et également nos voisins. L’économie de la zone euro continue à surperformer, ce qui évidemment nous arrange.

Les entreprises ont le moral en France, avec un taux de marge à 31,7% de leur valeur ajoutée. Leur investissement augmente de 3,9% en 2017, contre +3,4% en 2016 et +2,9% en 2015. Les exportations augmentent de 3,3%, mais les importations augmentent, elles, de 3,9%. Le déficit extérieur est donc toujours là. Dans ce contexte positif, sauf le commerce extérieur, le taux de chômage continue de baisser, vers 9,4% de la population active en fin d’année, quoique lentement.

Pour continuer sur cette lancée, avec un euro redevenu plus faible et des taux d’intérêt toujours bas, il faudra poursuivre les transformations en cours, vaincre les obstacles et les freins et surtout former, former, former. La faiblesse de notre commerce extérieur est la preuve manifeste de notre insuffisance d’investissement matériel et surtout immatériel. Tout en découle.

Réformer et former : il n’y a pas d’autre solution, dans notre économie de la connaissance. Nous allons mieux, mais nous sommes encore plutôt portés par la vague mondiale qu’animés par nos propres efforts. Etre portés c’est bien, il ne sert à rien de s’en plaindre, il faut au contraire en profiter. C’est maintenant !